Fachübersetzungen von Mensch zu Mensch – ein Relikt der Vergangenheit oder doch der Zukunft?

Seit über drei Jahrzehnten leitet Danielle Cesarov-Zaugg (#46845, Senatspräsidentin 2002/2003) die Geschicke der Übersetzungsagentur Inter-Translations SA (ITSA). Die Berner Sprachwerkstatt versorgt ihre Kunden schweizweit mit professionellen Fachübersetzungen und Sprachdienstleistungen und engagiert sich zudem tatkräftig für die JCI Schweiz als Bronzesponsor. Im Gespräch mit Beat Eberle stellt sie ihr Unternehmen vor.

Danielle, du bist ja bereits ein langjähriges JCI-Mitglied. Was hat dich damals wie heute an JCI fasziniert?

Ich trat der JCI Bern 1985 bei, als eine der ersten Frauen notabene. Bereits damals war ich begeistert von den Möglichkeiten, welche die JCI ihren Mitgliedern eröffnete, die Vernetzung mit jungen Menschen aus anderen Branchen oder sogar anderen Kulturen. Vor zwanzig Jahren konnten wir so beispielsweise die Gründung der JCI in Serbien unterstützen, ein Ereignis auf das ich besonders stolz bin! Dieser Gedanke des Zusammenkommens mit anderen Menschen und des gegenseitigen Austausches ist bis heute meine Motivation geblieben, deshalb engagieren wir uns auch als Bronzesponsor der JCI Schweiz.

Nebst eurem Sponsoring können Jaycees ja auch ganz konkret von euren Dienstleistungen als Übersetzungsagentur profitieren. Welche Vorteile bietet ITSA den JCI-Mitgliedern?

ITSA steht für Qualität und Kreativität. Werte, welche auch innerhalb der JCIS geschätzt und gelebt werden. Dank unserer Partnerschaft als Bronzesponsor der JCIS profitieren JCI-Mitglieder von exklusiven Sondertarifen im Bereich Übersetzungen und Dolmetschen, getreu dem Motto „think global – act local“. Unter www.itsa.ch/jcis haben wir deswegen eine eigene Landingpage kreiert nur für JCI-Mitglieder.

Was unterscheidet denn ITSA von anderen Übersetzungsdienstleistern?

Übersetzungen sind eine Dienstleistung, die ortsunabhängig erbracht werden kann. Umso wichtiger ist es deshalb, dass wir als Firma die Nähe zu unseren Kunden suchen und versuchen, uns ein Gesicht zu geben. Nur wenn wir eng mit unseren Kunden zusammenarbeiten, verstehen wir die Philosophien und Prozesse, die hinter einem jeweiligen Unternehmen stehen und die es besonders machen. Dieses Verständnis drückt sich dann sowohl in der Sprache als auch in der Koordinierung der Arbeitsabläufe aus. Unsere Erfahrung erlaubt es uns, unseren Kunden flexible Lösungen anzubieten. Zudem sitzen wir in Bern quasi auf der Sprachgrenze zwischen der Deutschschweiz und der Romandie, wir kennen und verstehen also die Besonderheiten auf beiden Seiten des Röstigrabens.

Das Zeitalter der Künstlichen Intelligenz (KI) macht ja auch gerade in eurer Branche keinen Halt. Machen DeepL oder Google den Übersetzer in Zukunft überflüssig?

Die Entwicklung im Bereich der KI der letzten Jahre ist in der Tat sehr beeindruckend. Und gerade die genannten Online-Übersetzungsdienste sind durchaus praktisch für die kleinen Dinge im Alltag. Für professionell übersetzte Texte und insbesondere für Texte, die zu Werbezwecken verwendet werden, ist der Humanübersetzer aber immer noch unersetzlich. Natürlich nutzt auch der Humanübersetzer wo sinnvoll die verfügbaren technischen Hilfsmittel, insbesondere bei technischen Texten. Aber für das Lesen zwischen den Zeilen, für die feinen Nuancen der Sprache, ist die Arbeit des Humanübersetzers weiterhin unersetzlich. Sprache ist zwar eine Wissenschaft, lässt aber eben auch sehr viel Spielraum für Kreativität und somit auch für Übersetzungsfehler. Und gerade Fehler im Bereich der internen oder externen Kommunikation in einem Unternehmen kann und will sich ja eigentlich niemand leisten.

Danielle, vielen Dank für das Gespräch!

 

Version française

La traduction spécialisée: un artisanat, vestige du passé ou de l’avenir?

Depuis plus de trois décennies, Danielle Cesarov-Zaugg (#46845, Présidente du sénat en 2002/2003) veille au bon fonctionnement de l’agence de traduction Inter-Translations SA (ITSA). Installé à Berne, l’atelier des langues propose des traductions spécialisées et des services linguistiques professionnels dans toute la Suisse et est en outre sponsor bronze de la JCI Suisse. Elle présente son entreprise dans un entretien avec Beat Eberle.

Danielle, tu es un membre de longue date de la JCI. Qu’est-ce qui t’a fascinée dans la JCI, à l’époque comme aujourd’hui?

J’ai été l’une des premières femmes à rejoindre la JCI de Berne en 1985. A l’époque déjà, j’étais fascinée par les possibilités que la JCI offrait à ses membres, la mise en réseau avec des jeunes d’autres secteurs ou même d’autres cultures. Il y a vingt ans, nous avons par exemple soutenu la création de la JCI en Serbie, un événement dont je suis particulièrement fière! Cette démarche de rencontrer d’autres personnes et d’avoir des échanges mutuels est restée ma motivation jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi nous sommes également sponsor bronze de la JCI Suisse.

En plus de votre sponsoring, les Jaycees peuvent aussi tirer concrètement parti de vos services en tant qu’agence de traduction. Quels avantages ITSA propose-t-elle aux membres de la JCI?

ITSA est synonyme de qualité et de créativité. Ce sont des valeurs qui sont également appréciées et vécues au sein de la JCIS. Grâce à notre partenariat en tant que sponsor bronze de la JCIS, les membres de la JCI bénéficient de tarifs spéciaux exclusifs dans le domaine de la traduction et de l’interprétation, fidèles à la devise «think global – act local». C’est pourquoi nous avons créé une page d’accueil réservée aux membres de la JCI: www.itsa.ch/fr/jcis.

Qu’est-ce qui distingue ITSA des autres prestataires de services de traduction?

La traduction est un service qui peut être fourni n’importe où dans le monde. Il est donc d’autant plus important que nous soyons proches de nos clients et que nous donnions un visage à notre entreprise. Ce n’est qu’en travaillant en étroite collaboration avec nos clients que nous comprenons les philosophies et les processus qui sous-tendent et caractérisent une entreprise. Cette compréhension s’exprime aussi bien dans le langage que dans la coordination des processus de travail. Notre expérience nous permet ainsi de proposer des solutions flexibles à nos clients. De plus, à Berne, nous sommes quasiment assis sur la frontière linguistique entre la Suisse alémanique et la Suisse romande; nous connaissons et comprenons donc les particularités propres aux deux côtés du Röstigraben.

L’ère de l’intelligence artificielle (IA) n’épargne pas votre secteur. DeepL ou Google rendront-ils le traducteur superflu à l’avenir?

L’évolution de l’IA au cours des dernières années est en effet très impressionnante. Il est vrai que les services de traduction en ligne mentionnés sont très utiles pour les petites choses de la vie quotidienne. Mais le traducteur humain reste irremplaçable pour les textes traduits de manière professionnelle, et notamment pour les documents utilisés à des fins publicitaires. Bien entendu, le traducteur humain utilise également les outils techniques disponibles lorsque cela s’avère judicieux, en particulier pour les textes techniques. Mais son travail reste irremplaçable lorsqu’il s’agit de lire entre les lignes ou de cerner les nuances subtiles de la langue. Cette dernière est certes une science, mais elle laisse aussi une grande place à la créativité et donc aux erreurs de traduction. Et personne ne peut et ne veut se permettre de faire des erreurs dans la communication interne ou externe d’une entreprise.

Danielle, merci beaucoup pour cet entretien!